Avec grand plaisir, je prends mon pied pour créer avec les moyen du bord. Un chauffeur m’a accompagnée en ville pour les achats. Mais vous ne pouvez vous imaginez les embouteillages. 2 heures pour sortir de la ville de Tana. Pas un feu, pas un giratoire et des policiers inefficaces, malgré leur sifflet strident. Et tout cela pour ne pas trouver des des bougies de réchaud et des fourres plastiques...
lundi 17 décembre 2007
Déco de Noël
Avec grand plaisir, je prends mon pied pour créer avec les moyen du bord. Un chauffeur m’a accompagnée en ville pour les achats. Mais vous ne pouvez vous imaginez les embouteillages. 2 heures pour sortir de la ville de Tana. Pas un feu, pas un giratoire et des policiers inefficaces, malgré leur sifflet strident. Et tout cela pour ne pas trouver des des bougies de réchaud et des fourres plastiques...
Fondue
Cours
Ecole
samedi 1 décembre 2007
Coiffeur
Regardez la grandeur des ciseaux. Comment faire une coupe précise. Ce n’est pas là que j’ai pris rendez-vous. Mais j’ai coupé mes cheveux. Ce ne fut pas mal du tout. Lavage des cheveux dans la cour avec de l’eau chauffée sur le feu. Puis coupe dans le salon de la maison familiale. Devinez le prix...1.50.-
Merveilles et senteurs
L'été est là avec sa chaleur et sa floraison. Que de couleurs et d'odeurs. Frangipaniers, étoiles de Noël, cactus, jacarandas avec sa couleur violette, lis des champs, trompettes de Jéricho et bien d'autres fleurs dont je ne connais pas le nom. Avec cela je me régale de mangues de toutes sortes, de litches, d'ananas, de jus de fraises, de grenadelle, de tamarin.
Accident
Larissa 7 ans, élève de ma clase, se retrouve avec une maman paralysée à vie. En faisant une crise épileptique, elle est tombée sur une pierre. Deux fractures des vertèbres découvertes trop tard, font d'elle une paraplégique. En plus tout se paie à l'hôpital. Faute d’argent, elle a été ramenée à la maison. Sans soin, elle est morte le lendemain. La vie est dure ici à Mada. Cette poupée que j’avais reçue pour la donner était vraiment la bienvenue pour une petite consolation.
Classe verte
Drôle de tableau
dimanche 28 octobre 2007
3 générations
Outils
Le père Pedro

Depuis 18 ans ce père catholique se bat contre l'exclusion. Jusqu'à aujourd'hui il a créé 18000 maisons en briques, des écoles, un centre de santé, des ateliers de travail etc. Ses villages se trouvent à la périphérie de la ville. Il y plusieurs phases dans la réinsertion. Maison carton, grand dortoir, puis construction de leur propre demeure. J'ai eu la chance de visiter une partie de sa réalisation avec un jeune qui a été sorti de la misère, il y a 14 ans. Il rêve de continuer ses études. J'ai pu assister à la messe dans un immense stade. Quelle fête de musique et de couleurs. Que d'enfants avec la joie de vivre. Moment magique.
Projet agricole
Les parents des élèves sont mobilisés pour l'avancement des travaux. C'est avec joie que j'ai découvert le travail de la terre. Les femmes aiment rire de moi de me voir un peu gauche. D'autres se sont occupés de l'abri pour le compostage. Ici tout ce qui est utilisé est naturel. Les bambous, le chaume, le bois, certaines feuilles de plantes de grasses pour attacher.
Naissance
19 octobre naissance d'un petit prématuré de 7 mois parmi les familles des maisons récemment construites. A la maternité pas de couveuse. Va t'il survivre ? Il n'y a pas de téléphone pour s'informer. Je me rends sur le terrain 10 jours plus tard. Quelle émotion de voir ce petit appelé vainqueur emballé selon la méthode kangourou. A côté de lui des bouillottes d'eau chaude pour qu'il reçoive de la chaleur.
mercredi 24 octobre 2007
Pluie
Le groupe suisse de passage ici vient de repartir. Je découvre l’orage malgache qui dure plusieurs heures avec des averses impressionnantes. C’est samedi et il y a bien longtemps que je n’ai pas eu de jours de repos. Il est vraiment le bienvenu. En plus, bien à l’abri j’apprécie cette eau que je n’ai pas eue depuis 3 mois. Il commence à faire très chaud ici, l’été montre sa face. Mais je me demande bien comment sont les petits chemins de terre rouge détrempés et glissants qui descendent à la rizières ou remontent vers les maisons. J’ai posé la question concernant les toits de chaume. Aucun risque, ils sont absolument étanches durant plusieurs années.
Marie
Regardez ce couple franco-suisse établit depuis 15 ans à Mada. Ils ont adopté 7 enfants malgaches et ont une fille. Ils ont créé une école et s’occupent également des plus démunis. Devant eux, c’est la petite Marie 14 ans qui partira le 1er novembre en Belgique pour une opération qui lui rendra, nous l’espérons, un visage qui ne fait plus peur à tout le monde.
Mais il a fallu l’habituer à la vie européenne, en lui montrant comment dormir dans un lit, seule dans une chambre, se laver sous la douche, utiliser une lavette. Apprendre à manger avec des services à table, assise sur un siège. Ses petits frères dorment sur 2 chaises rapprochées.
Marie, ce fut mon choc culturel du deuxième jour dans le pays. Mais maintenant, Marie me croise, me lance un joyeux bonjour avec son sourire et je l’embrasse !!!
Cap Espérance

Touché par la misère des bidons- ville de Tana. Un couple français a été bouleversé. Il a décidé d’agir. Après plusieurs séjours à Madagascar et une première récolte de fonds, ils viennent de terminer en trois mois la première phase du projet. 5 familles ont pu entrer dans leur logement construit de leurs mains. Le premier but étant de former des malgaches dans divers corps de métier.
La maison de Julienne
Sur les chemins de poussière
Mon temps est occupé à l’école, mais également dans les visites aux familles. Je m’y rends à pied avec le médecin. C’est ainsi que je réalise la distance que les enfants parcourent pour venir à l’école. Au détour des chemins, je découvre le ferrailleur, le charbonnier, le menuisier, la poissonnerie, la petite épicerie. Ce ne sont que de petites échoppes bien délabrées, mais quel charme. Je croise les femmes qui se rendent aux champs, à la lessive. Je vois le zébu que je dois contourner, les habitations et leur intérieur avec poules et cochons.
lundi 15 octobre 2007
Culture
vendredi 28 septembre 2007
Vacances
Passages de rivières avec des bacs des plus vétustes me laissent parfois bien songeuse : comment est-ce possible en 2007 ? L'ascension de ces fameux Tsingy a été un défi pour moi et j'ai réussi avec l'aide du groupe et du guide. J'étais fière. Descente au bord de la mer nous a fait passer par la fameuse allée des baobabs. Je dois dire que c'est rudement imposant. La hauteur de ces colosses . Que les hommes sont petits. Nous nous entendions si bien au sein de l'équipe que nous avons décidé de continuer plus loin sur la côte en choisissant un village typique difficile d'accès. Paradis encore vierge de touristes. Mmm mmmm que le poisson les crabes, les calamars étaient frais et délicieux. Et quel accueil ! Trois jours de rêve en prenant comme bouquet final une pirogue à voile pour joindre une petite île déserte recouverte uniquement de sable blanc et entourée d'une eau turquoise avec des poissons multicolores et des coraux. J'ai même trouvé une grosse carapace de tortue. Mais je ne l'ai pas ramenée.
Voilà en raccourci mon périple grandiose.
dimanche 26 août 2007
Administration malgache
Revenons à la petite Marie dont je vous parlais. Elle habite juste à côté dans une seule pièce à 5 Imaginez. Le reste je ne peux même pas le décrire. Sa maman n'a même pas de carte d'identité. Elle est née avec une malformation. Il lui manque une partie du crâne au niveau de l'oeil. La peau et la paupière forment une excroissance. Elle n'a pas pu aller à l'école, car elle fait peur à voir. Un médecin de passage a eu compassion d'elle. Il a décidé de l'opérer gratuitement en Belgique.
J'ai rencontré le responsable de la S.E.L. (service d'entraide et de liaison) Belgique qui a récolté le reste des fonds pour le voyage de Marie et qui venait constater le développement des projets ici à Madagascar.
Pour ma part, je pars voyager ces prochains jours avant la rentrée scolaire.
lundi 13 août 2007
La nourriture
L'endroit était magnifique, perdu au milieu de nul part. La vraie difficulté pour moi fut la nourriture. Je ne suis pas difficile, mais elle était vraiment infecte. En plus le manque d'hygiène a rendre un cheval ou un cochon malade me laissait songeuse. J'ai survécu...
Puis se fut ma participation aux jeux des îles. Rassurez-vous, non en tant qu'athlète, mais en tant qu'aide pour l'animation des les enfants dans la ville de Tana. Ces jeux olympiques de l'océan Indien mettent toute la ville en liesse. Mais c'est de mon lit, avec le médecin en train de poser une perfusion que j'ai entendu le feu d'artifice. En effet je fus au plus mal. Heureusement, il existe une hospitalisation à domicile. 3 jours plus tard je fus sortie d'affaire.
Maintenant je suis en convalescence.
jeudi 26 juillet 2007
5 jours
Je profite pour l'instant de dormir, dormir et encore dormir. J'en sens réellement le besoin.
J'ai la chance de vivre en dehors de Tana. Je ne me rappelais plus la pollution en m'y rendant hier.
La semaine prochaine je pars à Mantasoa pour un camp d'ados.
Alors à bientôt.
jeudi 19 juillet 2007
Dernière nuit

Eh oui. Elle sera très très courte. Il reste encore quelques détails à régler. Le départ est pour demain soir. Ce fut vraiment un marathon pour tout terminer. Préparer 100 kg de bagages qui seront acheminés en octobre, c'est lourd...
Merci à tous ceux qui ont oeuvré d'une manière ou d'une autre. Merci à celles qui ont poutzé l'appart, fait du repassage, concocté un repas. Ceux qui ont bricolé. Votre aide a été précieuse.
De tout coeur un chaleureux merci pour vos dons. J'ai récolté 2500fr.
Merci au service dentaire de l'école et au docteur Halbritter pour les brosses à dents et les dentifrices que j'emmène.
Je quitte l'été pour l'hiver qui cette année est particulièrement froid à Tana.
lundi 25 juin 2007
Projet agricole
Super, j'ai lâché les béquilles et je peux presque... courir. Pour ceux qui n'avait pas saisi, j'ai eu un petit accident en recevant un dossier de chaise sur mes deux tendons. Cherchez pas plus, c'est compliqué. Il fallait choisir la rouge, en bois massif. Les jours approchent et c'est un peu le stress, mais je vais y arriver. Avant de partir, j'ai également mis sur pied un financement pour un projet agricole en vendant des petits sachets de riz et de vanille En effet l'école où je vais, offrent deux repas par jour aux 120 enfants. Les cultures permettront aux parents de s'investir dans ce programme.
lundi 11 juin 2007
Patience
samedi 12 mai 2007
Projet
En 1999, j'y ai séjourné et j'ai eu le coup de coeur pour ce pays et pour sa population si accueillante. En même temps j'y ai découvert une très grande pauvreté. Jamais je n'aurais pensé que cela puisse se réaliser un jour.
Où vais-je ? Dans la banlieue de la capitale Antananarivo.
Que vais-je y faire au juste ?
- De l'enseignement dans une école pour enfants défavorisés, plus particulièrement les branches créatives du fait qu'ils parlent malgache. De l'encadrement au sein des enseignants et des cours de français.
- Du développement personnel auprès des adules et spécifiquement dans la relation d'aide.
- De la prévention auprès des jeunes
mardi 8 mai 2007
C'est parti !

Fin février, la réponse tombe. C'est ok ! Le projet est accepté, mon congé sabbatique est accordé. Je peux partir à Madagascar. C'était fin septembre que j'avais remis un dossier expliquant ce que j'y ferai : du travail scolaire, du développement personnel en relation d'aide et de la prévention des dépendances auprès des jeunes. Quel programme. Je me sens bien petite devant ce défi...